Ca m'a fait penser à une petite B.D. (un extrait) que j'ai lue il y a quelques temps sur le net et sur le fait d'accueillir l'émotion - j'ai trouvé ça très mignon et très bien expliqué, super pour les enfants ! (et les adultes !) (Je voulais d'ailleurs l'acheter mais je vais attendre d'avoir déménagé je crois)
Avant ça, j'avais été sensibilisée à cette notion d'accueil par Arnaud Desjardins. Alors lui, non seulement il parle d'accueillir l'émotion douloureuse, mais il va jusqu'à dire de l'apprécier

(non mais c'est pas complètement tordu, dans le contexte, ça se tenait

"Accueillir l'émotion douloureuse", c'est pas toujours facile à "comprendre" déjà... Et même quand on comprend, c'est loin d'être un automatisme. Lorsque j'ai réussi à le faire, j'ai trouvé ça vraiment efficace : effectivement, l'émotion passe finalement plus vite, et en faisant moins de dégât (l'image de l'émotion qui frappe à la porte de plus en plus fort est très parlante à ce titre).
Mais je pense que mon premier réflexe restera toujours de l'éviter, de la fuir. Et je ne m'en rends absolument pas compte sur le moment. Juste quelques temps plus tard, à froid : "tiens mais au fait, je n'ai pas pensé un seul instant à me poser pour l'accueillir, cette émotion". La fuir est juste un réflexe (cerveau reptilien, je suppose).
Cela dit je me demande si on peut vraiment accueillir toutes les émotions. Ou plutôt si on peut vraiment le faire sans danger quand on est a des émotions très noires et très violentes - pour soi ou pour les autres.
Je sais par exemple que dans le zen, Taisen Deshimaru disait que les gens avec des troubles mentaux n'avaient pas leur place dans le dojo (je ne sais pas s'il le disait comme ça !!). Ce n'était pas de la discrimination, mais simplement parce que zazen (méditation) agit comme un catalyseur. Faire zazen si on souffre de troubles anxieux majeurs (par exemple) peut entraîner une grosse décompensation et se révéler, au final, dangereux.
Du coup, je me pose un peu la question pour l'accueil des émotions : observer son émotion et la laisser aller jusqu'au bout, quand elle est vraiment très forte et très douloureuse, est-ce entièrement sûr ?
Je n'ai pas la réponse.
Mais ça marche (en tout cas pour moi) quand on se sent relativement équilibré, assis sur de bonnes bases de manière générale, mais qu'on traverse des moments vraiment difficiles. Ca fait passer plus vite, plus en douceur. Donc je conseille





