Pluie larmes et théatre (su) dépression...

[inougami]

Voilà ça y est j'ai fait mon premier spéctacle de théatre... J'ai vraiment adoré. Quant je suis sur scéne je pense moins à ma vie méprisable.

Mais dés que je suis rentré chez moi, le couteau à refais son apparition. Attisant mes tourments, mes craintes et mes peines. Ma mère est morte, tout comme ma fiancé qui a mis un therme à sa vie il y a un peu plus d'un an. Jamais je ne la sererais dans mes bras et jamais je ne l'embrasserais comme avant. Tout ça c'est finis. Allors je sens la dépression me gagner et la mort me parait si libératrice... Je passe mon temps à lire pour échaper à cette vie tourmentée.

Je vois mon psy une fois par semaine... Il me dit que je ne dois pas m'en vouloir de la mort d'ELodie. Que j'ai fais tous ce que j'ai pu. Mais moi je sens une part de résponsabilité face à son suicide. Alors je rêve de pouvoir la rejoindre. D'une façon où d'une autre.

'Les fleurs du mal' que nous ceuillons presque tous les soirs me manquent aussi.

Même si une femme de son âge m'a fait des avances, je n'ai pas put. J'aime toujours élodie, même si elle n'est plus de ce monde.
Alors oui, je pense au suicide.
Mais je pense que le théatre me retiend.

[anonyme13]

Je ne sais pas quoi te dire...mis à part bonne chance et n'abandonne pas! Courage!

[inougami]

Merci anonyme13. Je ne sais pas pourquoi j'écris tout ça... Disons simplement que ça me fait du bien d'en parler... J'ignore encore comment va se dérouler ma vie si je continue comme ça. Je craque à petit feu, mais je ne veux pas encore tout abandonné... Mais ma chérie tombe maintenant en poussière et jamais plus nous parlerons comme avant. Jamais plus je ne la verrais sourire ou allongé à mes côté. Son absence me rend malade.

Je ne veux pas me mutiler à nouveau, bien que l'envie est immense... J'ai lu quelque part que l'on contait toujours pour quelqu'un... Peut-être une personne pense à moi et me veut prés de lui ou elle.

Mais pourtant, j'ai de plus en plus l'impression que je ne manquerais à personne et que je peux renier ma vie définitivement...

Je suis désolé, j'ai besoin d'écrire ces choses là. Ca me libére un peu et me fait beaucoup plus de bien que toutes ces saletées de médicaments psy qui ne font que m'abrutire le cerveau.

J'ai juste besoin d'extérieuriser ma peine... Je sais, je ne suis pas trés courageux, mais au moins, je suis toujours en vie. Même si ç'est très dure de tenir sans am et gaver de traitement.

C'est juste que je ne sais plus quoi faire. A part m'évader dans mes livres ou au théatre.

Elle me manque tellement...

[anonyme13]

Je suppose que tu écris tout ça parce que tu en as besoin (raisonnement implacable ^^). Ce que je veux dire, c'est que l'AM permet d'extérioriser des sentiments (honte, peut, ...) et écrit le permet aussi. Je suppose qu'il est donc mieux que tu écrives plutôt que tu t'AM! La vie n'est pas un long fleuve tranquille, et personne ne sait la dernière destinatin avant la chute. Ta vie va donc ainsi dérivé, grâce à tes choix. J'aurais bien aimé être une voyante pour pouvoir te rassurer quant à ton avenir, mais malheureusement, je ne suis q'une humaine tout à fait banal. Mais je pense que si tu gardes confiance en toi, en se que tu sais et en se qe tu crois, tu peux réussir à arriver à bon port sans trop de dégâts supplémentaire.
Personnellement, je ne suis pas croyante et je ne sais pas si tu l'es. Je ne peux donc pas te dire qu'Elodie te regarde de là-haut, assise à la droite du père. Si tu es croyant, j'espère que cette phrase t'aidera. Sinon, tout se que je peux te dire c'est ceci. Qu'aurait-elle fait, voulu? Non pas pour elle. Mais pour toi. L'homme qu'elle aimait. Elle s'est donné la mort car la souffrance était trop grande, mais je oense qu'elle ne voulait pas te fraire souffrir à ton tour. Elle n'a pas du y penser. Les gens sont un peu égoïste parfois, mais on ne peut pas leur en vouloir. Si j'étais elle (désolé de dire cela, de me l'approprié pour quelque ligne, si cela te gêne je m'excuse d'avance mais dit le moi tout de suite ) je voudrais que tu vives. Car j'aurais placé le peu de confiance qui me reste en ce monde, en cette vie, en toi. Pour que tu vives avec mon souvenir et que d'un certain côté, tu continu de me faire voir le monde. J'aurais voulu que tu vives et me prouves, me montres, comme le monde peut être beau. Infini et magnifique.
Je ne peux donc pas te dire si quelqu'un t'attend, même si j'en suis persuadée quelqu'un nous attend toujours quelque part que se sot en tant qu'ami, amour, père ou frère (dans ton cas) . Mais je suis sûr que tu portes l'espoir d'une autre personne en toi. Et que cette personne veux que tu vives.

[anonyme13]

Je t'admire ensuite pour le fait de résister à l'AM et presque te suppli de continuer. De me montrer qu'arrêter, c'est possible. Mais saches que tu manquera toujours à quelqu'un, ne serait-ce qu'à moi (alors qu'on ne se connait pas) car je regretterai toute ma vie de ne pas avoir pu t'aider (je ne dis pas ça pour que tu culpabilise). Renier ta vie, c'est renier le théâtre, le veux-tu vraiment? Renier ta vie, c'est renier l'espoir, l'amour et l'amitié. C'est renié tout se qui fait de toi un être humain et non une bête.

Ca me libére un peu et me fait beaucoup plus de bien que toutes ces saletées de médicaments psy qui ne font que m'abrutire le cerveau.

Et c'est normal. Je pense que le dialogue, la confiance et l'écoute sont les meilleurs des remèdes!
Si, à mes yeux tu es courageux. Parce que tu réussi à tenir sans, parce que tu réussi à en parler. Maintenant, il faut que toi aussi tu vois ce courage. Car je peux te l'assurer, il y en a beaucoup!

Voilà, j'ai fini mon romam et j'espère qu'il t'a apporté un peu de réconfort. J'ai été presque offensée de voir que personne ne répondait à ton appel, alors j'espère que ma réponse t'aidera!

Bon courage et à une prochaine fois!

[inougami]

Je ne sais pas quoi te dire anonyme13... Si ce n'est merci. Merci du fond du coeur. Tes 2 messages m'ont vraiment touché. Je ne sais ce qu'elle penserait de moi si elle pouvait toujours me voîr, mais comme tu l'as dis, elle voudrait surement pas ça... Pas de moi... Je vais continuer d'écrire sur elle encore assez souvent et je tiens à ce que tu sache que je suis trés ému qu'au moins toi tu me lise. Je suis sincére. Au revoir et merci encore.

J'ai encore tant de choses à extérieuriser. Mais je pense surtout à Elodie, dont la tombe qu'elle occupe maintenant dans la drôme doit être entretenue. Même si les rosiers qui l'entourent comme deux cerbéres, sont fané à cette époque de l'année. Bref je m'égare.

Je voudrais juste que tu entende mon remerciment pour tes messages. Sache que je continuerais d'écrire. Encore et encore...

[inougami]

Elodie était vraiment quelqu'un de super, au coeur en or. Toujours au petit soins avec tout le monde. Elle donnait toujours de l'argent aux sdf, était toujours apprécié des gens et d'une douceur infinie, même lorsque le soir venu, nous faisions l'amour.

C'était surtout une grande vertuose du piano. D'ailleur à chaque fois que j'étais un peu triste ou taciturne, elle me jouait quelque airs mélodieux et je me sentais trés vite mieux. Une vraie pro du piano qui a passé 10 ans de son enfance au conservatoire. (Elle était prof de cet instrument) Elle m'a appris quelque morceau et même des fois, on jouait à quatre mains.
De 5 ans et demi mon ainé, elle conaissait un grand nombre de chose que j'ignorais. Sa famille, du côté de son père était vraiment des gens adorables. Son petit frère, Thimoté, un gamin adorable, me prenait pour un super héros. Il était mignon. Et ces parents étaient trés gentil avec moi.
Pour Elodie, elle me disait sans cesse qu'elle adorait mon côté réveur, romantique maîs taciturne parfois. Ce sont ses mots. Enfin on a vécu ensemble durant trois ans et on s'est fiancé.

Puis vint la mort de ma mère. Mon père étant décédé quant j'étais tout petit, il ne me restait que mon frère et ma tante et petit cousin(e)s de perpignan.

Puis au bout d'une année elle a craqué aussi. Enchainant aller et retour en psychiatrie. Mais moi, naïf comme je le suis, je me suis dis qu'elle allait mieux. C'est moi qui est signé le rejistre pour qu'elle sorte de la colombière (un hôpital psychiatrique de montpellier.) Puis elle s'est très vite remise à délirer. J'aî rapelais l'hôpital tant je voyais qu'elle se métait en danger. Scarification, habits déchiré ect... Ils sont venu la chercher et mon dit qu'elle ne pourait repartir qu'avec un membre de sa famille. J'étais en train de la perdre. Mais je me suis dis que s'il elle partait avec quelqu'un de sa famille, ça pourait l'aider. Encore une fois j'aî été bien naîf... Elle s'est retrouvé chez sa tante de montpellier. On s'appelais, vus qu'elle était en convalescence... Je me disais que j'allais bientôt la revoir et que tout rentrerais progrésivement dans l'ordre. Comme d'habitude, j'aî été bien naîf. Une semaine après, elle s'est suicidè.

Depuis çe jour, le 19 déçembre 2009, donc, il y a un an et 2 moîs, je broie des idées noir. Je n'arrive mème plus à vouloir faîre de rençôntre par-çe qu'au fond de moî même, j'aîme toujours Elodie.

[anonyme13]

Tu n'as pas à me remercier, ceci est tout à fait normal. Et si je trouvais tout ceux qui sont passer devant ton message sans le lire, je les giflerais^^. Mais bon, eux aussi, comme nous tous, ont des problèmes...Donc je suppose que je peux leur pardonner ^^.

Oui, je pense qu'elle n'apprécierait pas de te voir souffrir. Mais si tu te bas, si tu te relèvre, encore et encore, malgré la douleur, elle a de quoi être fière!

Elodie avait l'air d'être vaiment adorable ^^. Une femme pleine d'amour et de gentillesse, comme il en reste peu ^^.
Vous deviez être un couple pleun d'amour et de tendresse. C'était donc une grande virtuose? Le piano est si beau. J'en ai joué pendant conq ans, mais j'ai arrêter. Je n'étais pas très douée ^^. Mais le son de cet instrument semble capable de soigné tout les maux. Il met du baume au coeur. Par tantôt sa douceur, tantôt sa tristesse, sa douleur ou alors sa joie! Peux)tu encore entendre sa mélodie, ou cela te fait trop mal?
La mort de ta mère a du être un très gros choc pour toi...J'en suis vraiment désolée et te présente -tardivement- mes condoléances, tout comme pour Elodie. Comment l'as-tu supporter? Grâce à ton Elodie? Ou avais-tu déjà commencé à te scarifié?

Je te préviens que je vais te poser beaucoup de questions très personnelles, ainsi si tu ne veux pas répondre, tu le peux totalement! Mais j'essaie de meiux comprendre pour mieux t'aider et te soutenir ^^.

[anonyme13]

Pour quelle raison Elodie a-t-elle craquée? De quel genre était ses délires? Se faisait-elle mal sous tes yeux, ou se cachait-elle? Quels étaient ses rapport avec sa tante? Avait-elle l'air d'aller mieux durant vos conversations téléphonique? Et enfin...t'a-t-elle laisser un mot d'adieu?

Voilà. Toutes ses questions sont très personnelles, privées et certainement douloureuses, je m'excuse donc si cela te rappelle de mauvais souvenir, et te rappel que tu n'es pas le moins du monde forcé de répondre...

Fais barrière à vos mauvais moment. A la fin.Pense au reste. A cette femme qui te complimentait et t'aimait. A cette femme que tu devais admirer. Mais il faut assi que tu acceptes cette image de femme blessée. Puisque cela fait parti d'elle, de tes souvenirs.
Mais saches que tu as fais ton maximum. Parfois, il y a des personnes blessée si profondément que malgré tout les pensements et les traitements du monde, elle saigne toujours. Tu l'aimais et elle le savait. Mais elle avait mal. Très mal, au point de se tuer. Mais je ne pense pas que tu l'es influencée dans ce geste. Au contraire, elle a même du hésiter pendant un instant en pensant à toi.

Attends encore un peu pour les rencontres. Ne dit-on pas que le temps soigne les blessures? De qui est-ce que je me moque en disant cela? Excuse moi, mais même moi je n'y crois plus ^^. Tu ne pourras jamais oublier ton Elodie, mais d'autre femmes sont là, prêtent à t'aider, à t'ouvrir leur coeur. Alors, c'est à toi d'ouvir le tien. je suppose que si tu es ici, c'est parce que tu n'oses pas en

[anonyme13]

parler avec ton entourage, et je peux le comprendre. Mais je suis certaine qu'un jour tu l'as trouveras, cette femme. Qui te feras pleuré, te confier, te soulager. Et tu ne trahiras en aucun cas Elodie. Tu l'aimeras toujours, elle sera toujours dans ton coeur. Mais tu dois continuer à vivre. Pour vivre cette vie qu'elle n'a pas pu vivre, supporter de vivre. Je te l'ai déjà dit mais, quand tu vis, tu respire, elle est avec toi, dans ton coeur (phrase clichée, désoler).

Bon courage, et continu à écrire et à jouer (théâtre).

[Adamantin]

Parfois je me souviens de cette fille qui avait marché à côté de moi.
Parfois je me souviens, de cette amie, de cet amour, et de son trépas. J'ai les larmes aux yeux.
Il m'arrive de penser à la rejoindre. à aller dormir. à me calmer.
Et puis, je me dis: et si elle l'a regretté ?
Je me rappelle tout ce qui s'est produit depuis ce jour-là.
Je me rappelle les sourires, les découvertes, et toutes ces choses qui n'auraient jamais été.
et je me dis: aller, encore un peu. Il y a quelque chose après.

Continue de vivre; le monde avance, mais toi aussi. Sincèrement.

[inougami]

Les parents d'Elodie ont divorcé lorsqu'elle avait trois ans. Même son frère était son demi frère en réalité et la femme que j'ai toujours considéré comme sa mère était sa belle mère. Sa vraie mère a toujours été tyranique avec Elodie. Et elle l'a tirait vers le bas en lui disant qu'elle n'avait pas d'avenir, qu'elle finirait en H.P comme elle. Bref, la vraie mère d'Elodie est une vraie conne.

Lorsqu'Elodie à craquer, elle était devenue irritable, violente et agréssive, je ne l'avais jamais vus comme ça, je n'arrivais pas à en croire mes yeux... Je ne savais pas quoi faire... Elle avait des plaies aux poignets... J'en ai parlé à mon psychiatre et il a fait venir les urgences... Je suis venue la voir plusieures fois à l'hôpital... Et elle avait l'aire d'aller mieux... J'ai donc signé pour qu'elle sorte. Mais une ou deux semaines après, ses crises ont repris, elle entendait des voix. Elle était persuadée que tous les voisins la traitaient de salope par-ce qu'elle sortait avec un type plus jeune qu'elle de 5 ans... Elle s'est mise à déchirer ses vêtements, à insulter les voisins... Et moi, qu'est-ce que je pouvais faire si ce n'est pleurer... J'ai rapellais l'hôpital... Et je n'eu plus le droit de venir lui rendre visite... Elle ne pouvait repartir qu'avec un membre de sa famille... Et elle est partie chez sa tante qu'elle détéstait tant... La soeur de sa mère... Et moi je me suis quand même dit qu'elle allait aller mieux... On s'appelait tous les jours... Puis le 19 décembre 2009, d'un coup, on m'a annoncé son suicide, après trois ans de vie commune... Je ne m'en suis jamais remis.

Mais son père et son frère ont continué de prendre des nouvelles de moi. Son frère me demande souvent ce que je dirais à Elodie si je la revoyais... Et je lui répond toujours la même chose : Je ne dirais rien, j'écouterais ce qu'elle a à dire ce que sa vraie mère n'a pas fait.

[olp]

Je ne sais quoi te dire, Inougami.
Tu es courageux d'écrire ici, encore et encore.

Parle d'elle tant que ça te fait du bien, pour extérioriser ce que tu as sur le coeur...
Mais n'oublie pas que ta vie continue. ta vie à toi.
As-tu des projets? Le théatre? une autre pièce à monter?
Dis-nous: ça te fait quoi de jouer? Tu aimes être regardé et applaudi? ou ce que tu préfères, c'ets être dans la peau d'un autre?

Que dit le psy de ton deuil?

[inougami]

Mon psychiatre est le seul qui sache à quel point ce fut dure et horrible pour moi de perdre ma fiancé. Il me soutien beaucoup. Et m'aide énormément à faire mon deuil sans que je retourne en hp. En faite de tout les soignants de l'hôpital de jour, il est le seul en qui j'ai confiance. Il sait à quel point notre amour l'un enver l'autre, avec Elodie, était immense. Il trouvait même notre histoire magnifique. (Selon ses propres mots.) Et je sais qu'il a lui aussi pleuré à la mort d'ELodie. Il m'aide vraiment à faire mon deuil... Mais pour le moment, je ne sais pas si s'est possible... Ou peut être que c'est trop tôt... Ou encore que je ne peux pas.

Pour le théatre, ce que j'aime, c'est que je peux vraiment jouer de tout... A la personne amoureuse ou triste, ou encore raleuse ou comique. Quant je suis sur scène, j'oubli ma vie triste. C'est pour ça que je joue. Mais c'est quant la scéne est terminé que c'est le plus dure, car la réalité me reviens. Et je repense à Elodie, qui ne me verra jamais sur scéne.

Néanmoins, le théatre me libére.

Mais je sais que je suis loin trés loin de réussir à aller mieux. Mais je garde éspoir. Il parait que la lumière brille toujours, même dans les plus épaisse ténébre.

Ce forum m'aide beaucoup aussi. J'ai encore tant besoin de parler d'elle. Je pense que je réécrirais bientôt. Et pas seulement dans le topique de créations. Mes histoires sont chargé de ma peine... Et donc pas trés gait. Désolée.

[inougami]

Il y a une journée que j'ai passé avec elle que je n'oublirais jamais. A l'époque, on n'était pas encore fîancé, on ne sortait même pas ensemble... C'était une période sombre, où mes poignets étaient fréquemment souligné de lignes au couleur de rubis. J'étais mort d'inquiétude pour ma mère, déjà à l'hôpital, luttant contre un cancer généralisé. Une période où mon impuissance à l'aider me faisait pratiquer l'am...
Et je voyais cette femme du nom d'ELodie de temp en temps... Je la trouvais déjà trés belle, mais c'était surtout ses merveilleuses mélodie au piano qui me faisait craquer. Elle jouait des morceaux classique ou mondain... Voir même ultra récent. Des fois, juste des airs qu'elle avait entendu dans des films... Comme titanic... (Je sais, je sais, c'est hyper cliché, mais elle jouait ce morceau trop bien.)
Bref, on s'est parlé et elle m'a demandè pourquoi j'avais toujours l'air triste. J'ai halluciné. Qu'une femme telle qu'elle s'interresse à moi... Et puis je lui ai tout dis, mon père décédé, ma mère malade, ma famille de merde où seul mon frère, ma tante et mes petits cousin(e)s s'interresse à moi et ne m'insulte pas... Enfin bref, tout. Je m'en suis voulu de suite aprés, je n'aime pas parler de moi dans le monde réel.
Mais contre tout attentes, elle a posé ses mains sur mes joues et m'a embrassé. Je n'avais jamais sentit tant d'amour dans un baiser. Jamais.
-'Je vais t'aider mon petit admirateur. Tu es plus humain que la plus part des mecs que je connais.' m'a t'elle murmurait.
Mais moi, je ne me suis jamais trouvé si bien que ça. J'aî toujours était naif et triste. J'ai donc pensé au début qu'elle avait juste voulu être gentille et que ça allait s'arrétait là.
Mais non, elle m'aimait vraiment, elle me l'a dit. On est vraiment sortis ensemble le lendemain ou le jour d'après, je sais plus. Un ou deux jours aprés ce premier baiser. On s'est fiancé un an et demi aprés.

J'avais besoin de dire ces choses... A part mon psy, mon frère et ma tante, (et ma mère quant elle étaît encore en vie, et bien sure la famille d'ELodie) je n'en parle à personne.